Une catastrophe est arrivée. Une catastrophe dont on se remet difficilement. Une catastrophe insidieuse que tu redoutais depuis presque 10 ans. Une catastrophe qui te tombe dessus alors même que tu commences depuis un an maintenant à ne plus te passer de la chose. Une catastrophe pire que la défaite des Bleus face à l’Allemagne la semaine dernière. Une catastrophe qui te laisse orphelin, amputé du prolongement de ton bras. Pire qu’Armageddon sans Bruce Willis et Ben Afleck… Tu vois le truc là ?

Mon Armageddon c’est… oh pinaise que c’est dur… c’est… la mort de mon appareil photooooooooooooooooooooooooooooo ! Plus de quinze ans qu’il était mon compagnon de tous les instants de ma vie. Cela fait tellement longtemps que nous étions que je ne me rappelle plus exactement à quel occasion je l’ai eu entre les mains la 1ère fois. Etait-ce pour mes 18 ans ? Mes 20 ans ? Avec lui, j’ai mitraillé tout le monde. Grâce à lui, les potes m’appelaient le « paparazzo » dégainant mon appareil photo plus vite que mon ombre, laissant des souvenirs sur mon passage plus ou moins glamours mais toujours amusants. Avec lui, j’ai touché du bout du doigt le 10ème du 1000ème de la photo dite « culinaire » avec la création du blog. Ce n’est rien en comparaison des photos des pro en la matière sur lesquelles tu baves, je bave à longueur de journée sur les blogs, Twitter, G+, FB et autre Pinterest ou Instagram (tiens… cela me fait penser que je ne suis pas sur Instragram… Ai-je raté ma vie ?). Non, bien au contraire. Et je vous rassure de suite, cela ne m’empêche pas de dormir même si j’aspire à m’améliorer.

J’ai un conseil à vous donner. Lorsque vous faites la chenille avec votre appareil en bandoulière autour du poignet lors de l’anniversaire de votre supérieur pour ses 30 ans, il y a maintenant 10 ans, et que votre cher supérieur vous pousse dans la pataugeoire installée sur la terrasse avec votre appareil photo … un conseil donc: noyez directement votre supérieur en guise de punition lol Blague mise à part, depuis ce jour, j’ai essayé de préserver mon appareil photo de toute agression et ce même si depuis lors certains signes de fatigue ne trompent pas quant à l’échéance de fin.

Et c’est ainsi qu’un jour l’inéluctable arrive et vous prend au dépourvu au détours d’une après-midi à la plage où vous avez mitraillé votre fille en train de batifoler dans les vagues. Vous arrivez le soir à la maison et là… c’est le drame. L’appareil photo ne s’allume plus vous laissant seule au monde avec vos dernières photos gravées dans votre carte mémoire. Le vide se fait, incommensurable (j’exagère peut-être un peu 😉 ), vous laissant exsangue de toute matière pour partager ce que vous aimez. De guerre lasse vous vous rabattez sur votre smartphone mais l’envie n’y est presque plus. Ceci en attendant une éclaircie dans ce ciel torturé de la non image ou de la prochaine promo !

C’est pourquoi ma chère lectrice, mon cher lecteur, je te demanderai ton indulgence pour les photos qui suivront et qui ne rendront pas honneur à la recette présentée ce jour.

En parlant justement de cette recette, hormis le fait que nous pouvons légitimement penser que nous sommes en plein de novembre alors que NAN ! nous sommes en juillet, il ne faut pas se laisser abattre et entrer en résistance.

Une entrée fraîche. Une salade aux couleurs gourmandes avec des touches de jaune, de violet, de vert. Une recette à la deux, quatre, six qui ne demande aucun effort si ce n’est de prendre la peine d’acheter de bons produits comme d’habitude.

Une salade enfin pour rendre hommage à mes amies Catherine et Karine qui se sont données le mot pour me ramener une huile d’argan en direct du Maroc à quelques jours d’intervalle ! Merci les filles, vous êtes au top !

Je vous présente donc: Salade de italo-marocaine, Burrata et argan

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Il vous faudra pour 6 personnes

1 belle tomate ananas

10 petites betteraves (trouvées chez Métro crues. Si vous ne pouvez pas vous fournir là-bas, prendre une jolie betterave crue)

1 bouquet de basilic

1 Burrata (ou à défaut de mozzarella fraîche)

Huile d’argan

Vinaigre basalmique blanc

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Et comment qu’on fait ?

Le plus long dans cette recette c’est la cuisson des betteraves. Les faire cuire dans une eau bouillante salée jusqu’à ce que la pointe d’un couteau s’enfonce facilement. Les égoutter et les rafraîchir. Leur enlever la peau et les couper en deux.

Détailler la tomate ananas en jolis morceaux que vous disposerez dans l’assiette. Disposer également les moitiés de betteraves.

Avec une petite cuillère à café, prélever de la Burrata et l’ajouter dans l’assiette. Disposer des sommités de basilic.

Assaisonner avec l’huile d’argan et le vinaigre balsamique selon votre goût. Saler et poivrer.

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Et comment que c’était ?

Un peu d’Italie, un peu du Maroc dans l’assiette. Voilà de quoi voyager sans bouger de sa place et pourquoi pas se donner des idées, des envies de vacances.

A très vite !

 

 

 

- Cook N'Tinem, une expérience culinaire sur-mesure, savoureuse et multi-sensorielle -